Nouvelle aventure pour la petite marche, une petite randonnée dans la forêt de DREUX le jeudi 21 mars 2024. C’est sept marcheuses et deux marcheurs qui composaient le groupe.
Le temps était vraiment clément pour cette sortie très agréable de 7,100 kilomètres, dans un environnement merveilleux. Le chant des oiseaux nous a accompagné pendant cette belle balade et le bruit d’un pic qui était très certainement entrain de taper sur un arbre à la recherche de sa pitance ou de tambouriner pour communiquer avec ses semblables.
Quelques arrêts pour nous désaltérer, d’autres pour réaliser des clichés et admirer cette nature si précieuse à notre bien-être et notre physique.
Une petite anecdote étonnante et marrante, sans nous consulter c’est dans la forêt de DREUX que la grande marche avait décidé aussi de faire sa randonnée (huit kilomètres) avec un groupe de treize participant(e)s.
Des pics « têtes de bois »
« Toc, toc, toc » ! Les pics tapent à répétition sur le tronc des arbres. Ils peuvent taper du bec plus de 10 000 fois dans la même journée ! Ils frappent à plus de 25km/h, à la cadence de quinze à vingt coups par seconde. Avec une telle obstination on peut se demander comment l’oiseau fait pour ne pas avoir mal à la tête le soir venu ? Comment leur crâne de piaf résiste-il aux chocs ? Sont-ils pourvus d’une « tête de bois » ? La tête des pics est un véritable amortisseur ! Tout d’abord, ils possèdent un os du crâne dense et épais à l’arrière de la tête et à la base, derrière le bec. Ensuite, ces oiseaux sont dotés de muscles extrêmement bien coordonnés, qui amortissent et distribuent les chocs. De plus, le muscle de la langue, qui entoure le crâne par l’arrière, joue un rôle dans l’absorption et la distribution des vibrations. Enfin, leur bec, épais et massif, grandit très rapidement pour compenser l’usure. Le bec pousse de 0,1 à 0,3 mm par jour. Le bec supérieur du pic est plus court que son bec inférieur limitant les contraintes mécaniques subies au moment du choc.Arbre restaurant :
Les oiseaux tapent le bois à la recherche d’insectes xylophages et de larves dont ils se nourrissent. Avec leur longue langue collante, ils sondent les crevasses de l’écorce afin d’attraper des insectes. Ils aiment également les fourmis, la sève, les fruits et les noix. Arbre télégraphe : Certaines espèces tambourinent avec leur bec sur les arbres pour communiquer. Ainsi, ils marquent leur territoire et attirent les femelles en période de reproduction. Chaque espèce de pic tambourine selon un rythme, une puissance et une durée qui lui sont propres. Toutes les espèces ne tambourinent pas (pic vert, torcol fourmilier et pic mar).
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